Un nouveau cas de paludisme falciparum extrêmement virulent vient de frapper un PNT A-340 à Air France. Tous les PN, moyen courrier comme long courrier, peuvent être confronté à ce parasite.

Un nouveau cas de paludisme falciparum extrêmement virulent vient de frapper un PNT A-340 à Air France. Tous les PN, moyen courrier comme long courrier, peuvent être confronté à ce parasite.

Il est apparu ces dernières années, lors de différents cas d’infection par ce parasite, de réels soucis de diagnostics soit par les médecins généralistes contactés, soit par les laboratoires de ville « standard » chargés de la réalisation des test genre « goutte épaisse ».

Les PN d’Air France disposent déjà d’une carte d’alerte à garder sur soi, mais dans ce type d’infection le délai d’intervention est le critère primordial et il n’est pas question de perdre du temps dans différents services.

Pour information, les symptômes du palu ont évolué des dernières années. Autrefois cantonné au triptyque fièvre supérieure à 40° / douleurs-courbatures / sudation importante avec pauses entre les crises, de nouvelles caractéristiques ont vu le jour : actuellement des symptômes rappelant une grippe ou une gastro-entérite, des douleurs abdominales ou thoraciques associées à une fièvre élevée peuvent être annonciateurs d’une infection.

En gros, si vous ne vous sentez pas bien, « patraque » avec fièvre importante, ayez la réflexe palu et surtout sensibilisez vos proches et votre médecin personnel : dans de nombreux cas, la personne infectée ne se rend pas réellement compte de son état et ce sont les regards extérieurs qui font que les malades vont consulter.

Voici par région une liste non exhaustive des établissements où peuvent être pratiqués « sérieusement » les analyses permettant de déceler un palu (ou toute maladie tropicale ou infectieuses) :