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La Compagnie croit au low-cost en classe affaires face à Air France

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La Compagnie, marque commerciale de DreamJet, débutera ses vols Paris-New York le 11 juillet prochain avec un avion composé d'une seule classe affaires. Les prix seront jusqu'à 67% moins chers que ceux des concurrents.

 "The Rocket is in the launchpad". C'est en citant célèbre tweet de Xaviel Niel peu avant le lancement de Free sur le marché de la téléphonie mobile en janvier 2012 que l'homme d'affaires et politique français Charles Beigbeder a donné ce lundi le coup d'envoi de La Compagnie, un nouveau transporteur aérien français 100% classe affaires à prix cassés. Il en est à la fois l'un des actionnaires et le co-président du conseil de surveillance avec Michel Scheler, ancien directeur de la DGAC.

Service quotidien en octobre

Marque commerciale de la société Dreamjet, La Compagnie n'assurera qu'une seule ligne : Paris-New York à raison de 4 vols par semaine dans un premier temps avant de passer à un service quotidien en octobre. L'activité débutera le 11 juillet avec un décollage de l'aéroport Roissy CDG1 à 17h50 pour une arrivée le même jour à Newark à 20h30 (heure locale). Le retour est prévu à 21h45 pour une arrivée le lendemain à Paris à 11h15. La Compagnie débutera avec un seul avion. Un deuxième est attendu en fin d'année.

74 sièges seulement

La Compagnie a porté son choix sur le Boeing B757. Il sera équipé d'une seule cabine composée de 74 sièges de classe affaires, une configuration très éloignée de la capacité maximale de cet avion (220 sièges), mais proche de celle de L'Avion (90 sièges), qui, il y a sept ans, faisait aussi du low-cost 100% Business sur Orly-Newark en B757 avant d'être vendue à British Airways en 2008, 18 mois après son lancement.

Air France monte en gamme sur Paris-New York

La différence du nombre de sièges entre l'Avion et La Compagnie provient de la différence de produits entre les deux compagnies. L'Avion était équipé de fauteuils de classe affaires datant de la deuxième moitié des années 90 tandis que La Compagnie dispose de sièges transformables en lit plat mais pas horizontaux. Un peu comme le sont aujourd'hui ceux d'Air France, qui va les remplacer par des « full flat bed » sur 44 Boeing 777. Le premier avion d'Air France équipé de ces nouveaux produits sera d'ailleurs mis en ligne sur Paris-New-York dans les prochains jours. Le full flat bed est aujourd'hui la référence pour les compagnies haut de gamme.

« Nous ne voulons avoir la meilleure classe affaires du monde, répond Frantz Yvelin, mais le meilleur rapport qualité/prix ».

Selon lui, les tarifs (hors promotion de lancement à 1776 euros TTC l'aller-retour pour deux personnes) vont osciller entre «1.300 euros TTC l'aller-retour par personne et 4.328 euros». « Nos prix seront jusqu'à 67% moins chers que ceux de nos concurrents », a-t-il ajouté avec montrant un comparatif de prix.
Rentabilité espérée d'ici 12 à 18 mois

La Compagnie compte atteindre la rentabilité rapidement. « D'ici 12 à 18 mois», explique Frantz Yvelin. Le transporteur a levé 30 millions d'euros auprès d'hommes d'affaires comme Charles Beigbeder, Michel Cicurel, l'ancien patron de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, Paul Mizrahi….

"Nous ne sommes pas là pour faire un coup, nous sommes dans une logique à long terme", jure Charles Beigbeder. « Nous allons atteindre rapidement une certaine rentabilité et c'est sur cette rentabilité et sur les dividendes que les actionnaires trouveront leurs satisfaction financière ».

Pas sûr en effet qu'ils puissent refaire le coup de L'Avion vendue pour 68 millions d'euros à British Airways.

Forte concurrence

Air France, qui avait pris la menace de L'Avion au sérieux à l'époque, semble beaucoup plus sereine aujourd'hui. Alexandre de Juniac, son PDG, ne croît pas à la pérennité de La Compagnie. La tâche sera en effet compliquée.

Quand L'Avion a été conçu en 2005-2006 l'environnement était complètement différent. La coopération entre Air France-KLM et Delta n'était pas aussi puissante, celle entre British Airways et American n'existait pas sur le transatlantique, un concurrent comme Openskies (la filiale de BA qui a racheté l'Avion pour faire disparaître la marque et revenir à une configuration classique) non plus, et les compagnies américaines dans leur ensemble étaient au plus mal quand elle sont aujourd'hui solides sur la plan financier.

En outre, l'A380, toujours très attractif auprès des clients, n'existait pas sur Paris-New-York. A cela s'ajoute la force des programmes de fidélité des mastodontes du secteur, celui d'Air France-KLM en particulier. En revanche, il y a une évolution qui est favorable à La Compagnie : la réduction des budgets voyages des entreprises et l'amplification de la chasse aux coûts.  

 

Source : latribune.fr

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