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XL Airways veut tripler son chiffre d’affaires en cinq ans

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Deux mois après le rachat de XL Airways par le mystérieux fonds d'investissement helvético-américain Beachside Capital, on en sait un peu plus sur les intentions des repreneurs et des dirigeants. La semaine dernière, lors d'une rencontre avec la presse, le représentant du nouvel actionnaire en Europe, le suisse Jean-Claude Wehrle, et le Pdg de XL Airways, Laurent Magnin, accompagné de son nouveau numéro deux, le consultant en transport aérien Stan Wraight, ont levé un coin du voile sur l'avenir de la petite compagnie aérienne française.

Deux mois après le rachat de XL Airways par le mystérieux fonds d'investissement helvético-américain Beachside Capital, on en sait un peu plus sur les intentions des repreneurs et des dirigeants. La semaine dernière, lors d'une rencontre avec la presse, le représentant du nouvel actionnaire en Europe, le suisse Jean-Claude Wehrle, et le Pdg de XL Airways, Laurent Magnin, accompagné de son nouveau numéro deux, le consultant en transport aérien Stan Wraight, ont levé un coin du voile sur l'avenir de la petite compagnie aérienne française.

Des éclaircissements d'autant plus attendus que fin décembre, le même Beachside Capital a arrêté les activités de XL Airways Germany, la compagnie soeur de XL Airways France, rachetée quelques mois auparavant au fond d'investissement islandais Straumur.
Tout en assumant « sans état d'âme » la décision d'arrêter XL Airways Germany déficitaire, Jean-Claude Wehrle s'est voulu très encourageant pour XL Airways France. Le représentant de Beachside Capital pour l'Europe, qui est également devenu le principal actionnaire de la compagnie avec 50,1% du capital, affirme vouloir tripler la taille de XL Airways en 5 ans, pour atteindre 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires (contre 320 millions en 2012). « Nous croyons fortement à son modèle low cost long-courrier et nous allons l'aider à se développer», a-t-il affirmé.
L'une des pistes stratégiques retenues serait de développer le trafic au départ des Etats-Unis, destination sur laquelle la compagnie opère déjà avec succès des vols sur New York, San Francisco et Las Vegas, à l'intention d'une clientèle essentiellement touristique. L'autre aspect du plan de marche en cours d'élaboration avec Stan Wraight, un ancien de l'aérien recruté par Beachside, serait de porter progressivement la flotte de 4 à 10 appareils long-courriers. « Il en faut au minimum 6 pour pouvoir rentabiliser les frais de structures », explique le consultant d'origine canadien.
Zones d'ombre
Jean-Claude Wehrle se dit prêt à y mettre les moyens, y compris en finançant des opérations de croissance externe. Pour mettre la main sur XL Airways, Beachside Capital se serait déjà engagé à rembourser à son ancien propriétaire Straumur une créance de 27 millions d'euros, objet de litige entre la compagnie et son ancienne maison-mère, et aurait déjà déboursé 7 millions d'euros à ce sujet. De quoi améliorer le bilan de la compagnie, qui bénéficierait par ailleurs d'une trésorerie positive « de plus 30 millions d'euros », selon son Pdg Laurent Magnin, et d'un résultat « positif » sur l'exercice 2011-2012, clos le 31 octobre dernier. « XL Airways se porte bien et n'a aucun souci de trésorerie contrairement à certains de ses concurrents », affirme-t-il.
Restent plusieurs zones d'ombres que les déclarations de bonnes intentions de Jean-Claude Wehrle n'ont pas permis de dissiper. A commencer par l'identité des repreneurs de XL Airways. S'il est officiellement le principal actionnaire, Jean-Claude Wehrle ne se cache pas d'agir pour le compte « d'investisseurs fortunés », « majoritairement européens mais aussi américains (…) qui souhaitent rester anonymes ». Plutôt qu'un fonds d'investissement traditionnel, BeachSide Capital, dont le siège est aux Etats-Unis, serait plutôt un apporteur d'affaires et ne peut se prévaloir d'aucune gestion d'entreprise connue.
Autre zone d'ombre : le rôle joué par le très controversé Bertolt Flick, l'ex-patron de XL Airways Germany et d'Airbaltic, dont l'action à la tête de la compagnie lettone lui a valu des menaces de poursuites pénales de la part de Riga. Pressenti pour entrer au conseil d'administration de XL Airways, il en aurait finalement été écarté, afin de ne pas inquiéter les salariés et les autorités de tutelle.

source : http://www.lesechos.fr

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