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Frayeur à l’atterrissage pour le dernier vol Air France de l’année
Frayeur à l’atterrissage pour le dernier vol Air France de l’année
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Le dernier vol Air France de l’année 2010 à se poser en Guyane a connu un atterrissage mouvementé aux alentours de 19h30 vendredi. Une première tentative d’atterrissage a échoué, le commandant de bord ayant dû remettre les gaz in extremis. Il y avait un autre avion d’Air France sur la piste, celui s’apprêtant à décoller pour Orly.
Le dernier vol Air France de l’année 2010 à se poser en Guyane a connu un atterrissage mouvementé aux alentours de 19h30 vendredi. Une première tentative d’atterrissage a échoué, le commandant de bord ayant dû remettre les gaz in extremis. Il y avait un autre avion d’Air France sur la piste, celui s’apprêtant à décoller pour Orly.
A-t-on frôlé la catastrophe vendredi soir à Rochambeau ? Le vol Air France 3974 en Airbus A 320 qui s’était envolé vendredi de Pointe-à-Pitre à 14h55 locales (15h55 à Cayenne) et s’apprêtait à se poser en Guyane après l’escale habituelle en Martinique.
Au moment de la première tentative d’atterrissage de ce dernier vol Air France de l’année pour Rochambeau, les passagers de l’Airbus A 320 en provenance des Antilles ont tous eu la sensation que l’avion avait touché le sol avant de remettre les gaz, y compris les hôtesses à bord interrogées à la sortie de l’avion.
Peu de temps après avoir repris de l’altitude, le commandant de bord a fait une annonce aux passagers expliquant qu’il avait dû in extremis renoncer à l’atterrissage car « un avion se trouvait sur la piste (de Rochambeau, ndlr) » et que la distance ne lui paraissait « pas suffisante » pour atterrir.
« La tour de contrôle nous avait indiqué qu’il y avait la place pour atterrir, j’ai considéré que ce n’était pas le cas car, sur la piste, il y avait un autre avion, au décollage » a précisé le commandant de bord à sa sortie d’avion.
Au sujet de la sensation partagée par les passagers sur le fait que l’avion aurait touché le sol avant de remettre les gaz : « En réalité, cette sensation a été provoquée par les turbulences de l’autre avion. Au plus bas, nous étions à 30 mètres du sol » a encore indiqué vendredi soir le commandant de l’Aibus A 320.
L’avion a finalement pu atterrir normalement quelques minutes après son premier atterrissage avorté.
Samedi 1er janvier, joint par téléphone, le contrôle aérien de Rochambeau a donné sa version des faits sur l’incident de vendredi soir : « Il y avait deux avions d’Air France, l’avion d’Air France au départ pour Orly qui était sur la piste et l’avion d’Air France en provenance des Antilles qui arrivait » a expliqué un contrôleur aérien, se basant sur le compte-rendu de son collègue en poste la veille. « Lorsque le pilote de l’avion prévu pour Orly a demandé l’autorisation de décoller, le contrôle lui a demandé s’il pouvait être en l’air en trois minutes, il a répondu oui. Le contrôle lui a donc donné l’autorisation de décoller mais le problème, c’est que, selon le compte rendu du contrôleur aérien, il lui aurait fallu 4 minutes 30 pour décoller. »
Selon le contrôle aérien de Rochambeau, l’avion d’Air France en provenance des Antilles était annoncé « à 5 minutes » de l’atterrissage au moment où celui devant décoller pour Orly, « a demandé à pouvoir pénétrer sur la piste pour décoller ».
Et ce contrôleur aérien d’ajouter : « il faudrait examiner toutes les écoutes de bandes avec les timing précis… mais pour simplifier disons que l’avion qui s’était engagé à décoller en 3 minutes l’aurait fait en 4 minutes 30. Le second avion aurait alors dû se poser 30 secondes derrière l’autre ce qui se serait avéré manifestement trop court c’est donc pour cela qu’il y a eu une remise de gaz et une nouvelle procédure. »
Et une belle frayeur pour les passagers au moment du « choc » ressenti peu avant cette brusque remise des gaz qui vous plaque contre votre siège. En revanche, pas le moindre cri dans l’avion au moment de l’incident. Un silence de cathédrale. Et puis des passagers qui vont serrer la main du commandant de bord juste avant de quitter l’appareil. Et le remercient.
Source : LeTélégramme.com – 01 janvier 2011
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