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Les pertes d’Air France-KLM se creusent
Les pertes d’Air France-KLM se creusent
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Le groupe, qui a dévoilé ce matin une perte nette de 809 millions d'euros, annonce une aggravation de sa perte d'exploitation au premier semestre 2012. Les négociations en cours pour revoir les conditions de travail de tous les personnels d'Air France devraient aboutir avant l'été. Dur métier que le transport aérien ! 0,1 centime d'euro d'écart entre la recette unitaire et le coût unitaire aura suffi à faire replonger Air France-KLM dans le rouge en 2011. Un écart minime, mais qui se solde par une perte d'exploitation de 353 millions d'euros (contre 28 millions de bénéfices en 2010) et une perte nette de 809 millions, pour un chiffre d'affaires de 24,4 milliards. Des chiffres dans la fourchette basse des prévisions, qui font d'Air France-KLM le plus mauvais élève de la première division européenne.
Le groupe, qui a dévoilé ce matin une perte nette de 809 millions d'euros, annonce une aggravation de sa perte d'exploitation au premier semestre 2012. Les négociations en cours pour revoir les conditions de travail de tous les personnels d'Air France devraient aboutir avant l'été. Dur métier que le transport aérien ! 0,1 centime d'euro d'écart entre la recette unitaire et le coût unitaire aura suffi à faire replonger Air France-KLM dans le rouge en 2011. Un écart minime, mais qui se solde par une perte d'exploitation de 353 millions d'euros (contre 28 millions de bénéfices en 2010) et une perte nette de 809 millions, pour un chiffre d'affaires de 24,4 milliards. Des chiffres dans la fourchette basse des prévisions, qui font d'Air France-KLM le plus mauvais élève de la première division européenne.
Et 2012 ne s'annonce pas meilleure. Jean-Cyril Spinetta, le PDG du groupe franco-néerlandais, a dit, hier, s'attendre pour le premier semestre 2012 à un résultat d'exploitation encore plus mauvais que celui du premier semestre 2011, qui s'était traduit par une perte de 540 millions. « En revanche, le second semestre devrait enregistrer l'impact positif des premières mesures du plan sur trois ans », a-t-il ajouté, sans préciser si cela suffira à rattraper la dégradation du début de l'année. Seul engagement chiffré, la dette restera à son niveau de 2011, soit 6,5 milliards d'euros, en attendant la décrue prévue à partir de 2013.
Paradoxalement, les compagnies Air France et KLM n'ont jamais transporté autant de passagers qu'en 2011, avec un trafic en hausse de 6,6 %, qui a continué de croître au même rythme en février dernier. Mais les recettes (+ 4,5 %) n'ont pas suivi l'envolée de la facture de carburant, en augmentation de 900 millions d'euros (+ 16 %) sur un an. « Une augmentation de 0,1 centime d'euro du prix du baril de pétrole se traduit par 300 millions d'euros de moins sur notre résultat d'exploitation », souligne Jean-Cyril Spinetta. Or depuis la fin de l'été, le cours du baril est passé de 100 à 120 dollars. Contrairement à ses principaux concurrents, IAG (British Airways-Iberia) et Lufthansa, qui ont généré respectivement 485 et 820 millions d'euros de bénéfices d'exploitation, Air France-KLM n'est pas parvenu à compenser ce surcoût. Du moins, pas sur le réseau moyen-courrier d'Air France, qui a généré à lui seul 700 millions d'euros de pertes. Des pertes abyssales que les bénéfices du réseau long-courrier ne parviennent plus à absorber. D'où un déficit d'exploitation de 560 millions pour Air France, quand KLM dégage quelque 350 millions de bénéfices.
Rien d'étonnant dans ces conditions que l'un des principaux objectifs du plan de restructuration, lancé en début d'année, vise à ramener ce réseau moyen-courrier à l'équilibre en 2013 et aux bénéfices en 2014.
Mesures de restructuration
Aux mesures d'économies annoncées en janvier, pour un montant d'un milliard d'euros sur trois ans, devrait ainsi s'ajouter en juin une seconde phase de mesures de restructuration, visant à améliorer la productivité à travers une révision des conditions de travail de toutes les catégories de personnels. « Les négociations avec les syndicats ont commencé, a indiqué le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac. Nous espérons parvenir à des accords de méthodologie avec chaque catégorie de personnels fin mars, avant d'attaquer les négociations sur le fond. Nous nous donnons trois mois pour parvenir à un accord. »
Si les négociations aboutissent, Air France pourra donc dévoiler, courant juin, le détail de l'effort à mener et ses conséquences pour l'emploi. « A ce stade, rien n'est exclu », a répété Alexandre de Juniac concernant un éventuel plan social. Faute d'accord, en revanche, Air France n'aura d'autre alternative que d'aller jusqu'au bout de la dénonciation des accords, ce qui, compte tenu des délais légaux, pourrait retarder d'un an l'entrée en vigueur de nouvelles règles. Sans parler des risques de grève. L'avenir d'Air France reste donc bien incertain.
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