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Le procès de 26 ex-intérimaires d’Air France renvoyé au 22 novembre

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Le procès de 26 anciens intérimaires d'Air France, qui poursuivent la compagnie aérienne pour demander la requalification de leur contrat et une réparation pour les préjudices subis, a été renvoyé lundi par le conseil des prud'hommes de Bobigny au 22 novembre.

Le procès de 26 anciens intérimaires d'Air France, qui poursuivent la compagnie aérienne pour demander la requalification de leur contrat et une réparation pour les préjudices subis, a été renvoyé lundi par le conseil des prud'hommes de Bobigny au 22 novembre.

Les anciens intérimaires avaient revêtu avant l'audience des tee-shirts sur lesquels étaient inscrits: "MOE d'Air France. Main d'oeuvre extérieure = esclave moderne". Ils ont déployé une banderole: "Faire du ciel le plus bel endroit de la terre = faire de la MOE une esclave".

Ces intérimaires, qui ont travaillé plusieurs années en tant qu'agents d'escale à Orly et Roissy, poursuivent Air France pour obtenir une requalification de leur contrat en CDI et des dommages et intérêts, ainsi que les sociétés d'intérim, pour rupture brutale de contrat de travail.

Ceux qui ont travaillé plus de huit ans demandent à la compagnie aérienne, qui ne leur avait plus attribué de mission à partir de 2009, 150.000 euros et les autres 100.000 euros.

L'avocat d'Air France, Me Jean-Pascal Thibault, a demandé le renvoi, les pièces pour le procès lui étant uniquement parvenues le 24 mars. Les sociétés d'intérim ont elles assuré ne pas avoir reçu ces documents.

L'avocat des anciens intérimaires, Me Philippe Missamou, a indiqué qu'il avait fait parvenir "20.000 pièces" à son confrère d'Air France.

"Air France exigeait qu'on ne travaille que pour eux", a raconté à l'AFP une de ces intérimaires, Sandra, qui n'a pas voulu donner son nom. "Les responsables qui s'occupaient de nous disaient qu'on allait être titularisés", a-t-elle affirmé. "Certains mois, on gagnait 600 euros et d'autres mois 1.500", a-t-elle poursuivi.

"On devait toujours être disponible: on ne pouvait pas être malade, car on avait peur de ne plus avoir de vacation", a témoigné une de ses collègues, Hafida.

Source : AFP – 28 mars 2011


Des intérimaires poursuivent Air France

Vingt-six anciens intérimaires d'Air France poursuivent la compagnie aérienne pour demander la requalification de leur contrat et une réparation pour les préjudices subis, a-t-on appris vendredi auprès de leur avocat Philippe Missamou.

Le procès aura lieu le 28 mars devant le conseil des prud'hommes de Bobigny.
Ces intérimaires poursuivent Air France pour obtenir une requalification de leur contrat en CDI et des dommages et intérêts, ainsi que les sociétés d'intérim, pour rupture brutale de contrat de travail.

Ceux qui ont travaillé plus de 8 ans demandent 150.000 euros et les autres 100.000 euros.

Source : Le Figaro.fr – 25 février 2011


Des intérimaires attaquent Air France aux prud’hommes

D’après Le Parisien, seize intérimaires qui ont enchaîné les contrats précaires, pendant presque dix ans pour certains, chez Air France, ont porté plainte pour licenciement abusif et réclament 1,6 million d’euros d’indemnités.

Décidément, Air France est dans le viseur de la justice en ce qui concerne les contrats de travail. Après le travail illégal au sein de sa filiale Cityjet, la répétition de contrats intérimaires de façon abusive.

Ils sont seize à avoir enclenché vendredi une procédure judiciaire inédite dans l’histoire d’Air France. Ces intérimaires l’emmènent aux prud’hommes pour licenciement abusif. Ils se plaignent de n’avoir touché aucune indemnité de licenciement de la part d’Air France alors qu’ils avaient travaillé plusieurs années pour la compagnie, par le biais de contrats intérimaires.

Air France a abusé de l’«exploitation permanente d’une main d’oeuvre précaire», explique Maître Philippe Missamou, leur avocat, dont les propos sont rapportés par Le Parisien ce samedi.

Catherine, Mourad, Sonia et les autres ont tous enchaîné les missions d’intérim pendant plusieurs années pour Air France. Certains des plaignants ont travaillé presque dix ans dans des conditions de contrats courts et renouvelables, dans l’espoir, un jour, de passer la porte des ressources humaines d’Air France. Ces intérimaires portaient «le même costume, les mêmes badges» que les permanents… mais ne bénéficiaient pas «du même traitement».

«Air France, qui ne pouvait ignorer cette situation, a violé délibérément les lois», accuse l’avocat des plaignants dans les colonnes du journal parisien.

Des indemnités de licenciement

Les seize intérimaires souhaitent que leurs contrats soient requalifiés en CDI par la justice afin de justifier leur demande de 100.000 euros d’indemnités de licenciement par personne. Ai France se voit ainsi réclamer des dommages et intérêts de 1,6 million d’euros, selon Le Parisien.

Source : Le Figaro -16 octobre 2010

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