Le passage à cette nouvelle année a évidement une résonance particulière. A la même date l’année dernière, lorsque nous formulions tous nos vœux, nul n’imaginait que 2020 allait devenir la pire année de l’Histoire de notre secteur.

Depuis maintenant plus de 10 mois, nous sommes sur le pont pour, d’une part, répondre à vos interrogations autant pratiques que relatives aux grands enjeux de cette crise, et d’autre part, faire ce pourquoi vous nous faites confiance et le SNPNC existe depuis 1954 : défendre l’emploi des PNC et leurs conditions de travail. Ce sont des basiques, mais en des temps aussi troublés que compliqués, les notions de base sont une garantie de ne pas se perdre.

Nous avons taché d’occuper tous les fronts, de celui des problématiques de santé via la CSSCT aux réunions production-plannings sans oublier bien sûr la négociation APLD. Une négociation qui aura duré de longues semaines et qui aura abouti à un accord permettant une garantie de l’emploi PNC, de notre rémunération minimum et de nos pensions CRPN. C’est votre confiance qui nous a permis de siéger dans toutes ces instances et nous avons assumé ces mandats avec fierté et sens de l’engagement.

A l’heure des bilans, nous ne revendiqueront pas pour notre part d’avoir inventé internet, IOS 14, les réseaux sociaux ou la visioconférence à l’occasion de cette pandémie. Nous nous contenterons de vous remercier pour votre soutien et de rappeler combien le lien que nous avons maintenu via tous nos canaux, numériques et autres, a été essentiel, non seulement pour beaucoup de PNC, mais aussi pour vos délégués eux-même.

Rarement souhaiter la « bonne année », aura été aussi lourd de sens comme cette fois, chacun ayant son ressenti et son vécu personnel face à la pandémie et ses multiples impacts sur nos vies.

Certains le feront dans une forme de provocation goguenarde tandis que d’autres se prêteront à ce rituel par convention, sans trop y croire. Pour notre part vous souhaiter une Bonne Année 2021 relève de l’acte militant, de l’audace, d’une volonté de croire que les choses vont s’améliorer et surtout d’une envie de continuer à travailler à vous défendre et à protéger l’emploi PNC comme nous l’avons fait 7j/7 depuis le début de la crise COVID.

Voltaire a écrit : « Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises ». Merci Francois-Marie, mais si ça vaut pour deux, gageons que cela suffise pour une seule.

Nous avons évidemment une pensée toute particulière pour celles et ceux d'entre nous qui passeront ce jour de l'an loin des leurs, assurant ainsi la continuité de l'activité d'Air France.

Votre équipe SNPNC AF