Les hôtesses et stewards de Transavia sont appelés à la grève les 7 et 8 novembre “contre la course à la précarisation” par le SNPNC-FO (syndicat minoritaire), une première dans la filiale low cost d’Air France, qui sera sans impact, selon la direction.
“Personne n’a jamais fait grève chez Transavia. On n’est pas des fous furieux, on le fait parce que l’on n’a pas le choix, on ne peut pas demander aux plus faibles de faire toujours plus, c’est injuste”, a justifié auprès de l’AFP Grégoire Jacta, délégué du deuxième syndicat, représentant environ 30% des voix dans cette catégorie. Selon la direction interrogée par l’AFP, son appel à la grève n’aura “aucun” impact.
Le SNPNC-FO dénonce, dans un communiqué, un projet de la direction de “supprimer l’augmentation annuelle contractuelle de 2%”, “seule garantie d’évolution” des salaires, ainsi que “divers procédés” pour “amputer la rémunération des hôtesses et stewards en matière d’heures complémentaires et supplémentaires”.